En Suisse, le choix du suicide assisté depuis 1942

En Suisse, pas d’euthanasie mais le suicide assisté. #

En effet, depuis 1942 le Code pénal (article 114) punit le suicide assisté lorsqu’il est motivé par un mobile égoïste (toucher de l’argent par exemple).

Si le mobile est « honorable » (répondre à la demande d’un patient par exemple), le suicide assisté n’est pas sanctionné par la loi. Il est même totalement admis voire encouragé.

 

En résumé : les conditions de l’aide au suicide / suicide assisté sont les suivantes: #

. L’intention de l’aidant doit être altruiste,

. L’acte doit rester un suicide et non pas une euthanasie. C’est donc le patient lui-même qui s’administre le produit létal.

Concrètement, ce sont des associations qui viennent accompagner les patients dans le suicide. Les principales sont Exit et Dignitas.

 

L’aide au suicide est assez largement accepté en Suisse. C’est la raison pour laquelle les français s’y rendent lorsqu’ils désirent mettre fin à leur jour. Toutefois, les débats subsistent notamment quant à la possibilité d’avoir recours au suicide assisté sans être en fin de vie, mais lorsque le patient éprouve des souffrances extrêmes.