Les chiffres de Worldometer, un site web qui compile en temps réel des statistiques mondiales sur la santé, la population, les ressources ou les décès, indiquent que plus de 44 millions d’avortements ont été pratiqués en 2022. En 2021, le compteur affichait 42,6 millions (cf. 42,6 millions d’avortements dans le monde en 2021).
L’année dernière, 67,1 millions de personnes sont décédées de différentes causes : 9,6 millions de personnes sont mortes du cancer, 6 millions du tabagisme, 2 millions du sida. L’avortement est donc la première cause de décès au niveau mondial. 40% des vies humaines qui ont pris fin en 2022 l’ont été après un avortement.
L’année dernière, les Etats-Unis ont mis fin au “droit à l’avortement”[1]. A l’inverse, Saint-Marin a légalisé l’avortement en 2022[2], de même que différents Etats du Mexique[3]. La Colombie a étendu le délai pour avorter[4] et les Pays-Bas supprimé le délai de réflexion[5]. La Lituanie vient de légaliser l’avortement médicamenteux[6]. Un projet de loi est en discussion à Malte[7]. Et la France pourrait l’inscrire dans sa Constitution[8].
Quel sera l’impact de ces changements législatifs pour 2023 ?
[1] Etats-Unis : la Cour suprême met fin au “droit à l’avortement”
[2] Saint-Marin : le Parlement légalise l’avortement
[3] Mexique : l’Etat de Guerrero dépénalise l’avortement ; Mexique : l’Etat de Basse-Californie du Sud dépénalise l’avortement
[4] Colombie : l’avortement dépénalisé jusqu’à 24 semaines de grossesse
[5] Avortement : les Pays-Bas suppriment le délai de réflexion
[6] La Lituanie légalise l’avortement médicamenteux
[7] Malte : un projet de loi sur l’avortement
[8] IVG dans la Constitution : le texte sera débattu début février au Sénat
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