Au Mexique, la Cour suprême a validé le 24 mai un règlement de 2009 qui autorise les mineures à avorter sans le consentement de leurs parents en cas de viol[1]. « En cas de viol, aucune enfant ne peut être obligée à être mère, ni par l’Etat, ni par ses parents ou tuteurs », a déclaré le président de la Cour suprême, Arturo Zaldivar. Deux Etats, le Baja California et l’Aguascalientes avaient déposé des recours à l’encontre de ce règlement.
Au Mexique, « huit des trente deux Etats ont dépénalisé l’avortement » (cf. Mexique : Un quatrième Etat dépénalise l’avortement, Mexique : L’avortement dépénalisé dans un nouvel Etat, Mexique : l’Etat de Guerrero dépénalise l’avortement) ; en outre en septembre 2021, la Cour suprême avait « déclaré inconstitutionnelle plusieurs lois d’Etats mexicains interdisant l’avortement » (cf. Décriminalisation de l’avortement au Mexique).
[1] Excepté les mineures de 12 ans qui doivent présenter un autorisation parentale ; pour les autres, une déclaration sur l’honneur « jurant avoir dit la vérité » suffit.
Source : AFP (25/05/2022)