Une femme de l’Ohio a donné naissance à des bébés en 2011, 2013, 2014, 2015, 2017, 2018, 2021 et 2022. Dix enfants, dont deux paires de jumeaux, parmi lesquels trois sont « à elle ». Dans les autres cas il s’agissait de gestations par autrui. Agée de 37 ans, Emily Westerfield doit encore accoucher au mois de juillet d’un onzième nourrisson et se dit prête pour le douzième. « Je continuerai tant que mon corps et ma famille me le permettront », assure-t-elle.
En 2010, Emily passe beaucoup de temps avec la cousine de son mari qui ne parvient pas à mener une grossesse à terme. Enceinte de son troisième enfant, elle lui propose d’être mère porteuse. Mais « ce n’était pas le chemin qu’ils voulaient prendre ». Elle fait toutefois part à son mari de son intention de devenir mère porteuse pour d’autres couples.
Après s’y être opposé de nombreuses fois, il finit par accepter. Désormais Emily Westerfield possède sa propre agence de maternité de substitution qu’elle a fondée en 2023.
Selon Global Markets Insights, l’industrie de la GPA s’est développée, passant de 6 milliards de dollars en 2018 à 17,9 milliards en 2023. Elle devrait atteindre 129 milliards de dollars en 2032. La procédure peut se chiffrer en dizaines de milliers de dollars, afin de couvrir le coût de la fécondation in vitro, ainsi que les frais légaux et les sommes versées à l’agence et à la mère porteuse.
Sources : Today, Rosie Colosi (24/04/2024) ; Independent, Amelia Neath (25/04/2024)