Contrairement à l’Europe, la Chine autorise le clonage des animaux de compagnie (cf. “Le clonage au cœur des questions de bioéthique”). Le « marché est en pleine expansion ». En utilisant une seule cellule de l’animal, des entreprises de clonage proposent de répliquer à l’identique des chiens et des chats après leur mort.
Une proposition acceptée par Han Weiyi qui a payé les plus de 13.000 euros demandés par Nanjing Xingji Zhizao Medical Technology pour répliquer à l’identique son chat malade. « L’arrière du crâne ressemble beaucoup à celui de l’original. Les couleurs de la fourrure sur son museau aussi, et il a la même expression » explique-t-elle satisfaite.
Pour y arriver, les scientifiques ont injecté le noyau de la cellule prélevée sur le chat d’origine dans un ovocyte qui a ensuite été inséminé dans une chatte. Ji Lu, cofondateur de l’entreprise de clonage, annonce toutefois un taux de réussite qui ne dépasse pas 20% (cf. Chine : premiers primates clonés par transfert nucléaire).
Alors que des chevaux de course et des espèces menacées ont déjà été répliqués, désormais « le clonage pourrait devenir industriel ». Un robot utilisé à l’université Nankai de Tianjin est capable de cloner une cellule par minute (cf. Chine : Sept porcs clonés par des robots). Zhao Xin, professeur dans cette même université « rêve de voir une machine où les cellules entreraient d’un côté et où les porcs sortiraient de l’autre ».
En revanche, le clonage humain demeure est interdit en Chine (cf. Bébés OGM : He Jiankui libéré de prison ; Bébés OGM : une troisième naissance en Chine ? ; Des bébés génétiquement modifiés ? « Inacceptable à l’heure actuelle » pour les scientifiques).
Source : RTS (15/12/2023)