Cloner son animal de compagnie : un « marché de niche » ?

Publié le 21 Mar, 2022

ViaGen est une société américaine qui propose de cloner votre chat pour 35 000 dollars. 50 000 dollars pour votre chien. Depuis la crise du Covid, la liste d’attente est « énorme ».

La procédure est relativement simple : « Votre vétérinaire fait une biopsie de la peau [de l’animal], explique Lauren Aston du département marketing de l’entreprise, et envoie l’échantillon à notre laboratoire de Cedar Park, au Texas, où nous cultivons la cellule et la congelons. » Ensuite, « lorsque le propriétaire est prêt à cloner son animal, le technicien de ViaGen remplace le noyau d’un ovule de donneuse par une des cellules congelées et utilise le traitement breveté pour produire un embryon ». L’embryon est implanté dans une mère porteuse [1]. Le clone est remis au propriétaire après son sevrage.

Un clone différent de l’original ?

« Des facteurs externes – tels que le régime alimentaire, le nombre d’animaux domestiques dans la maison, les enfants, entre autres – peuvent modifier la personnalité de l’animal », tient à préciser la société.

ReportMines, qui a récemment publié un rapport sur le marché du clonage animal, indique que « la pandémie a fait décoller le marché ». D’ici 2028, il devrait représenter « plusieurs millions » de dollars.

Pour Lauren Aston, « il s’agit d’un marché de niche ». Pour des raisons « éthiques ou financières ». Mais « à mesure que la technologie s’améliore, les prix finiront par baisser », estime-t-elle. La brebis Dolly avait été clonée en 1996.

ViaGen travaille par ailleurs avec le US Fish and Wildlife Service, Revive & Restore pour réussir à cloner un putois d’Amérique, une espèce menacée dont il ne reste qu’environ 300 individus à l’état sauvage.

 

[1] Le nombre d’implantations n’est pas réglementé. ViaGen indique ne recourir que deux fois à la même femelle.

Source : The Sun, Christopher Eberhart (18/03/2022)

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