Jeudi 20 janvier, le Sénat a approuvé en deuxième lecture la loi visant à interdire les « thérapies de conversion ». L’adoption définitive du texte est prévue mardi à l’Assemblée nationale.
Suite à l’accord obtenu en commission mixte paritaire, les sénateurs ont voté le texte à main levée, « à l’unanimité des sénateurs présents dans l’hémicycle ». Ce qui n’avait pas été le cas en première lecture, 28 sénateurs Les Républicains ayant voté contre. Le texte « évoque aussi l’identité de genre, au nom de laquelle des personnes demandent à changer de sexe, ce qui dépasse largement la question de la protection des personnes homosexuelles », avait expliqué Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR (cf. Thérapies de conversion : le Sénat vote le texte sans supprimer la notion d’« identité de genre »). Jeudi, Laurent Burgoa, pour le groupe LR a « salué » « un texte d’équilibre » (cf. « Thérapies de conversion » : un nouveau délit et une définition élargie ? ; Loi sur les « thérapies de conversion » : les parents et professionnels de santé mis à l’écart ).
Source : Le Parisien avec AFP (20/01/2022)