L’avortement : une « nécessité » pour réussir sa vie selon un rapport de l’ONU

Publié le 17 Nov, 2023

Cité à vingt-sept reprises dans une déclaration du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW)[1], l’avortement est présenté comme le facteur le plus important du développement et du bien-être des jeunes filles (cf. Des activistes pro-avortement / “experts indépendants de l’ONU” interviennent à la Cour suprême des États-Unis).

Selon le Comité, les jeunes filles ne peuvent réussir leur vie ni exprimer tout leur potentiel lorsqu’elles n’ont pas accès à l’avortement (cf. L’avortement, facteur d’égalité ? Faux, répondent 240 femmes universitaires ; Un bébé ou un travail ? Les femmes sous pression). « L’accès (…) à l’avortement sans risques est un droit humain selon le droit international, particulièrement important pour les jeunes filles » déclare-t-il, en s’appuyant sur le Programme d’Action de la Conférence du Caire. Pourtant le document dispose que « l’avortement est un sujet qui ne peut être traité que par les législations nationales exclusivement » et qu’« en aucun cas, l’avortement ne peut être reconnu comme méthode de planning familial ».

Aucune résolution ni traité des Nations Unies ne présente l’avortement comme un « droit humain » (cf. « L’avortement n’est pas un droit. Il demeure une dérogation au respect de la vie. »).

Complément du 20/11/2023 : En 2023, sur les vingt-cinq pays examinés par le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), vingt-trois ont été appelés à libéraliser leurs lois sur l’avortement. La France a été critiquée pour son manque « d’un nombre minimum de professionnels de santé pratiquant des avortements dans certaines parties de l’Etat ». Quant au Guatemala, le Comité lui a ordonné de légaliser l’avortement.

 

[1] Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes est un organe conventionnel des Nations Unies.

Source : C-Fam, Iulia Cazan (19/10/2023) ; C-Fam, Rebecca Oas et Ph.D. (09/11/2023)

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