En Thaïlande, un haut responsable de la Santé, Arkhom Praditsuwan, a annoncé le 1er mars que les autorités prévoyaient de modifier la loi sur la gestation par autrui (GPA) pour autoriser les couples étrangers à y avoir recours. Actuellement, selon le Protection for Children Born through Assisted Reproductive Technologies Act, adopté en 2015 à la suite d’une série de scandales, les commanditaires doivent être d’origine thaïlandaise (cf. La Thaïlande limite les possibilités de recourir à une GPA ; Thaïlande : démantèlement d’un réseau de GPA illégale ; GPA en Thaïlande : 10 personnes inculpées dont 5 gynécologues).
Désormais, après avoir reçu l’autorisation d’un comité gouvernemental, les couples étrangers pourront faire venir une mère porteuse sur place ou faire appel à une mère porteuse thaïlandaise. Pour y être éligible, ils devront être mariés « quel que soit leur genre » et l’enfant né par GPA devra bénéficier d’une protection et de droits dans le pays d’origine du couple.
Le conseil des ministres doit désormais approuver cet amendement qui s’inscrit dans une réforme plus large concernant également la fécondation in vitro et l’insémination artificielle. D’autres mesures sont en discussion sur le don d’ovocytes ou sur le fait d’autoriser les femmes de plus de 55 ans à être mères porteuses pour leurs enfants. L’objectif est de faciliter leur accès et de renforcer le « tourisme médical » comme l’indique le directeur général adjoint du département de soutien aux services de santé, Arkhom Praditsuwan.
Sources : Bangkok Post (01/03/2024) ; Ouest France (01/03/2024)