Une étude publiée dans la revue Menopause [1] indique que vivre dans un quartier défavorisé peut affecter la réserve ovarienne [2] et le moment de la ménopause.
Des études précédentes [3] avaient déjà établi un lien entre le statut socio-économique, la réserve ovarienne et l’avancement de l’âge de la ménopause, et ce indépendamment d’autres facteurs tels que le tabagisme, l’utilisation de contraceptifs, ou des antécédents de maladies cardiaques par exemple. Or, l’apparition précoce de la ménopause est associée à diverses conséquences pour la santé, comme l’ostéoporose, les troubles neurologiques, les maladies cardiovasculaires et la mortalité.
Cette nouvelle étude a porté sur plus de 1 000 femmes préménopausées et en bonne santé. Ses résultats « permettent de mieux comprendre les effets néfastes du stress psychologique sur la santé reproductive », souligne le Dr Stephanie Faubion, directrice médicale de The Menopause Society.
[1] Anwesha Pan et al, Association between neighborhood poverty and ovarian reserve: the ovarian aging study, Menopause (2024). DOI: 10.1097/GME.0000000000002331
[2] Evaluée par les niveaux d’hormone antimüllérienne (AMH) et le nombre de follicules antraux
[3] Par exemple the Study of Women’s Health Across the Nation
Source : Medical Xpress, Ella Adams (06/03/2024)