L‘association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception (ANCIC) organise, les 23 et 24 novembre à Cannes, ses 17èmes Journées bisannuelles. Dans ce cadre, sa présidente, le Dr Marie-Laure Brival souhaite une revalorisation de 200 à 700 euros du forfait de l’interruption volontaire de grossesse (IVG). "Un acte dévalorisé est un acte délaissé", affirme-t-elle. Par cette mesure, elle espère une meilleure implication des praticiens.
Interrogée sur la dérive eugénique provoquée par l’allongement du délai maximal de recours à une IVG, passé de 10 à 12 semaines en juillet 2001, elle la juge "inexistante".
Enfin, au niveau de la contraception, elle souhaite réhabiliter les dispositifs intra-utérins et juge utile le recours à la stérilisation, chez les 40-50 ans, pratique interdite jusqu’à la loi de 2001.
Pour conclure, la présidente de l’ANCIC soutient qu’il "n’y a pas de féminisme sans maîtrise de la procréation".
La Croix (Marine Lamoureux, Anne-Bénédicte Hoffner, Martine de Sauto, Alain Guillemoles) 17/03/09