Les premiers essais cliniques pour mettre en place le « premier vaccin contraceptif à usage humain »[1] sont en cours. Dans les années 1970, un chercheur indien, Gursaran Pran Talwar, a eu l’idée de développer ce « vaccin » afin de remplacer les pilules contraceptives et les stérilets. Il le développe depuis, en espérant en supprimer les effets secondaires (cf. La pilule contraceptive augmenterait les risques de cancer du sein).
Selon les résultats préliminaires, sur 119 participantes, une femme est tombée enceinte en deux ans.
Cependant, « les réponses immunitaires varient d’une personne à l’autre » rendant incertains les effets du « vaccin ». Aucune efficacité ne peut être garantie pour le moment (cf. Une nouvelle cible pour la contraception masculine).
[1] Le « vaccin » cible l’HCG (hormone chorionique gonadotrope humaine) qui est produite dès les premiers jours après la fécondation. En effet, elle permet notamment à l’embryon de s’implanter, et joue un « rôle essentiel » à son développement. Le « vaccin » viserait donc à la « neutraliser », en produisant des anticorps anti-HCG.
Sources : Courrier international (18/05/2023) ; Marie Claire (30/05/2023) – Photo : iStock