L’Organisation mondiale de la santé (OMS) prépare sa « toute première directive mondiale sur les protocoles médicaux “transgenres” ». L’organisation souhaiterait « lutter contre la propagation rapide des interdictions et des restrictions » des traitements, notamment chez les enfants (cf. Missouri : 19e Etat à interdire les procédures de changement de genre pour les mineurs).
Ainsi, les futures lignes directrices de l’OMS viseront à « améliorer l’accès et l’utilisation de services de santé de qualité et respectueux par les personnes transgenres et de sexe différent ». Le groupe en charge de leur élaboration est composé de 14 membres, tous en faveur de ces traitements [1] (cf. Prise en charge des personnes « transgenres » : un recours contre la HAS). Des protocoles médicaux dont les conséquences peuvent être lourdes [2] (cf. Enfants « trans » : des études, des faits; Questionnements de genre chez les enfants : un colloque pour éclairer parents et professionnels).
Les lignes directrices de l’OMS ne seront pas « contraignantes » et n’auront pas de « poids normatif ». Toutefois « elles pourraient s’avérer influentes à long terme », en étant considérées comme les « meilleures pratiques » en la matière par les associations professionnelles et les « instances dirigeantes médicales ».
[1] Par exemple Chris McLahlan, psychologue spécialisé dans les « soins d’affirmation du transgenre », et Elma de Vries, médecin de famille, sont co-auteurs des lignes directrices de l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (WPATH), qui « préconisent que les enfants de 12 ans puissent consentir à des traitements hormonaux et chirurgicaux “transgenres” et que les enfants encore plus jeunes soient encouragés à effectuer une “transition sociale” » (cf. La fragile protection des enfants face aux lobbies trans-affirmatifs)
[2] « caillots sanguins, cancer, ostéoporose agressive et prématurée, infertilité »
Source : C-fam, Stefano Gennarini (14/07/2023)