En Belgique, une étude menée par l’ensemble des centres génétiques et coordonnée par l’UZ Leuven, a montré « qu’un tiers d’enfants en moins étaient nés avec une trisomie 21 en 2018 par rapport à 2014 ». Les enfants porteurs de trisomie 21 représentaient 0,06% des nouveau-nés belges en 2014. Une proportion tombée à 0,04% en 2018. Cette baisse est « probablement due en partie à la sensibilité accrue et à l’utilisation plus large du DPNI ces dernières années » selon les auteurs de l’étude. En effet, le test est remboursé depuis le 1er juillet 2017. 80% des femmes enceintes choisissent de le subir (cf. En Belgique, de plus en plus de femmes enceintes ont recours au DPNI)
Le test qui vise à dépister les trisomies 13, 18 et 21 consiste à analyser des fragments d’ADN fœtal circulant dans le sang maternel (cf. Belgique : le prix du DPNI revu à la baisse). Il coûte 300 euros et est proposé en Belgique depuis 2014. Une trisomie 13, 18 ou 21 est « détectée pour environ une grossesse sur 200 ».
Au départ, le DPNI « n’était utilisé que pour les grossesses à haut risque, mais aujourd’hui il est largement utilisé au niveau international et a presque complètement remplacé le dépistage combiné traditionnel », affirme le professeur Joris Vermeesch, du centre de génétique humaine de l’UZ Leuven. Et « la grande majorité des femmes chez qui le DPNI indique une trisomie 21 choisissent d’interrompre leur grossesse » indique-t-il.
Sources : RTBF, Belga (19/02/2021) ; RTBF, Daphné Van Ossel (23/02/2021)
