Une équipe américaine vient de rapporter dans le “Journal of Neuroscience” les résultats d’une étude menée sur des rats paralysés. Ces rats constituent un modèle d’étude de la sclérose amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot.
Les chercheurs ont injecté dans le liquide céphalo-rachidien de ces rats paralysés des cellules souches embryonnaires humaines.
Les cellules souches embryonnaires ont été retrouvées implantées à l’intérieur de la moelle. La plupart de ces cellules étaient devenues des cellules nerveuses mais seulement 4 cellules souches par rat sont devenues des motoneurones, s’étendant de la moelle au muscle ce qui n’était pas suffisant pour expliquer l’amélioration clinique observée.
Les chercheurs ont alors découvert que les cellules humaines produisaient en grande quantité deux signaux de croissance qui favorisent les connexions entre les neurones. Le blocage de ces signaux en laboratoire a supprimé l’effet bénéfique des cellules souches.
Le Quotidien du Médecin (Dr Emmanuel de Viel) 30/06/03