Ce mardi, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a présenté un nouveau dispositif d’encadrement règlementaire des prescriptions des pilules de 3è et 4è générations. A compter de juin 2013, “les médecins devront indiquer par écrit sur l’ordonnance qu’ils ont vérifié l’absence de contre-indications et informé la patiente des risques thrombotiques“. L’adoption de cette nouvelle procédure “devrait freiner drastiquement la consommation des contraceptions oestroprogestatives de 3è et 4è générations, jugée excessive en France“. Dominique Maraninchi, directeur général de l’ANSM précise que la mise en application de ces nouvelles règles pour le début du mois de juin s’explique par les conditionnements des médicaments qui doivent faire l’objet d’une modification, “avec insertion dans les boites d’une carte particulière d’information aux patientes rappelant les signes d’évènements thromboemboliques qui doivent alerter“. De plus, la journaliste précise que “cette décision sanitaire implique […] de modifier l’AMM [Autorisation de mise sur le marché: ndlr] de ces contraceptifs puisqu’ils sont désormais réservés en seconde intention“.
Le generaliste.fr (Charlotte Demarti) 27/02/13 – Le Monde (Paul Benkimoun) 27/02/13 – Slate.fr (Jean-Yves Nau) 28/03/2013