Le 9 novembre, le Congrès péruvien a adopté, avec 72 voix pour, 26 contre et 6 abstentions, un projet de loi qui vise à modifier la Constitution pour « [reconnaître] les droits de la personne conçue ».
La loi 785 change une formulation juridique antérieure selon laquelle les Péruviens étaient sujets de droit dès la naissance. Désormais, ils le seront dès leur conception. L’objectif est de renforcer la protection des enfants à naître en leur garantissant les mêmes droits qu’à ceux qui sont déjà nés.
La loi reconnaît au bébé à naître le statut de personne humaine, et protège « les droits à la vie, à la santé, à l’intégrité morale, mentale et physique, à l’identité, au libre développement, au bien-être et les autres droits qui bénéficient à l’être humain à naître » (cf. Pérou : le Congrès dit non à l’avortement). De plus, elle identifie l’enfant conçu comme une « identité génétique distincte » de celle de sa mère.
Avant le Pérou, d’autres pays ont pris des mesures similaires protégeant les droits de l’homme dès la conception, tels que le Chili (cf. Chili : protéger « la vie de toute personne à naitre »), la République dominicaine, l’Equateur, le Salvador, le Guatemala, la Hongrie, le Honduras, Madagascar, les Philippines et la Slovaquie.
Source : Aleteia, JP Mauro (15/11/2023)