Après s’être prononcé en faveur du nouveau test de diagnostic prénatal non-invasif en janvier dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 29/01/2013) et alors que le comité d’éthique vient de donner son feu vert pour sa commercialisation (Cf Synthèses de presse Gènéthique du 25/04/2013 et 30/04/2013), le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) a de nouveau communiqué en annonçant qu’il souhaitait “maintenant que la législation et la prise en charge par la solidarité nationale intervienne rapidement“.
Le Pr Bernard Hédon, président du CNGOF a cependant précisé qu’ “à la différence d’une échographie, qui met en prise avec une réalité, la génétique véhicule tout le poids de l’imaginaire et d’un déterminisme supposé. On ne doit y faire appel que si nécessaire, c’est-à-dire pour les femmes reconnues à risque“.
Le professeur Patrick Lablanc, coordinateur du comité pour sauver la médecine prénatale s’inquiète quant à lui “d’une sélection toujours plus organisée et facilitée, otage d’une information qui nécessitera encore moins d’explication et suprimera toute réflexion“.
AFP 26/04/2013 – La Vie (Joséphine Bataille) 02/05/2013