Le maire de New York, Eric Adams, a annoncé hier un programme destiné à autoriser les professionnels de santé à prescrire des pilules abortives par téléconsultation (cf. « Avortements par La Poste » et pression sur les femmes : les médecins britanniques alertent). Une « réponse » à l’annulation de l’arrêt Roe vs. Wade a-t-il indiqué.
Le programme « Virtual Express Care », géré par le système municipal NYC Health +Hospitals, proposera des rendez-vous par téléconsultation sept jours sur sept, de 9 heures à 21 heures. « Si cela est cliniquement approprié et prescrit, les patientes pourront recevoir un kit d’avortement médicamenteux à leur adresse new-yorkaise en quelques jours », précise le communiqué de la mairie.
En outre, si la patiente n’a pas les moyens de payer le service ou n’est pas assurée, Virtual ExpressCare la mettra en contact avec des conseillers financiers afin de l’aider à souscrire à une couverture d’assurance maladie, ou à obtenir une aide financière par l’intermédiaire de NYC Care, Medicaid et Medicare. La consultation sera assurée dans tous les cas.
Eric Adams a indiqué que ce « nouveau service d’avortement » s’inscrit dans le « prolongement d’autres services de soins reproductifs » mis en place à la suite de la décision de la Cour suprême. La ville avait en effet déjà annoncé la création d’un « centre d’accès à l’avortement » (« Abortion Access Hub »), qui oriente confidentiellement les appelants vers des « services d’avortement ». La municipalité avait aussi instauré un système d’avortement médicamenteux gratuit dans les « cliniques de santé sexuelle » de la ville. La mifépristone est associée au misoprostol pour interrompre une grossesse au cours des 11 premières semaines.
Source : The New York Post, Carl Campanile (02/10/2023)