Avec l’objectif de « lutter contre les déserts médicaux », le Centre hospitalier de Châteaubriant en Loire-Atlantique « expérimente » un dispositif de « télé-échographie » depuis le mois d’avril 2021. « 900 télé-échographies ont été réalisées dans l’établissement et interprétées à distance ».
Nehs digital, « une entité du groupe Nehs pour Nouvelle Entreprise en santé », a mis en œuvre une « solution » associant « sa suite logicielle Nexus pour interpréter les télé-échographies, le réseau national Télémédecins de France (TMF) de radiologues interprétateurs[1] et le robot de télé-échographie développé par la société Adechotech ». Le Centre hospitalier de Montoire-sur-le-Loir dans le Loir-et-Cher et le CHRU de Tours en Indre-et-Loire y avaient eu recours les premiers en 2013.
Après avoir réalisé 3 000 échographies abdominales ou pelviennes en 2020, dont 200 échographies pédiatriques, le centre hospitalier « espère pérenniser ce volume en 2022 grâce au robot de télé-échographie ». Un « facteur d’attractivité pour le recrutement de futurs radiologues, estime Thomas Busque, cadre de service d’imagerie du CH de Châteaubriant, en leur offrant la possibilité de travailler partiellement depuis chez eux. »
[1] Le réseau recense 150 radiologues.
Source : Hospimedia, Perrine Debacker (22/11/2021) – Photo : iStock