Dans le cadre de l’étude All of Us, le National Institute of Health (NIH) a publié « près de 100 000 séquences génomiques », dont la moitié provient de personnes « noires ou afro-américaines, hispaniques, ou asiatiques ». A terme, un million de génomes doivent être collectés « à partir d’une cohorte représentative de l’ensemble de la population américaine ». L’objectif de cette étude américaine est de mieux comprendre le rôle des gènes dans le développement de maladies.
Les séquences génomiques seront reliées « de manière anonyme » aux dossiers médicaux des patients, aux réponses à des enquêtes sur leur santé et aux données issues des dispositifs FitBit (cf. Données personnelles : l’Europe s’inquiète du rachat de Fitbit par Google).
L’étude s’appuie sur d’autres bases similaires (cf. Le séquençage complet de 200 000 génomes mis à disposition des chercheurs). Mais seuls les chercheurs basés aux États-Unis seront autorisés à utiliser l’ensemble des données mises à disposition par l’étude All of Us. Environ 1500 chercheurs issus de 300 institutions sont déjà inscrits.
Source : BioNews, Devika Sooklall (21/03/2022) – Photo : iStock