La Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA) a mis en place un nouveau système d’évaluation de l’efficacité des « traitements complémentaires » qui peuvent être mis en œuvre dans le cadre d’une procédure de PMA. L’objectif est de procurer des informations précises aux patientes pour qu’elles puissent prendre des décisions éclairées. En effet, ces traitements optionnels sont proposés dans les cliniques privées sans avoir été éprouvés auparavant.
Composé de cinq catégories allant du vert au rouge, le nouveau système d’évaluation a révélé que les « traitements complémentaires » n’amélioraient pas nécessairement les chances d’avoir un enfant. Ainsi, le dépistage préimplantatoire des aneuploïdies (DPI-A) qui a pour objectif de détecter d’éventuelles anomalies chromosomiques chez l’embryon a été classé rouge (cf. « Si on va vers le DPI-A, collectivement, on accepte que toute notre société est intolérante au handicap » ; DPI-A : le comité d’éthique de l’Inserm contourne le législateur). En effet, cette sélection « réduit souvent le nombre d’embryons disponibles pour le transfert » (cf. DPI-A : une étude démontre son invalidité ; Le mosaïcisme dévoile les failles du diagnostic préimplantatoire).
Parmi les tests répertoriés sur le site internet de la HFEA, aucun n’a été classé vert.
Sources : BBC (19/10/2023) ; HFEA (19/10/2023)