Une banque de sperme réservée aux donneurs acceptant de transmettre leur identité devrait ouvrir d’ici la fin de l’année 2024 au sein de la Private Care Clinic de Tokyo. Une première au Japon.
La clinique sollicitera des hommes de 20 à 45 ans via son site internet, puis les donneurs seront sélectionnés en fonction des analyses de leur sperme. La présence d’infections sexuellement transmissibles sera aussi vérifiée. Le sperme donné sera ensuite congelé à la clinique, puis stocké avec les informations personnelles des donneurs.
La clinique n’ayant pas de service de gynécologie obstétrique, le sperme congelé sera adressé aux établissements référencés auprès de la Japan Society of Obstetrics and Gynecology pour procéder aux inséminations artificielles.
La clinique facturera environ 70 000 yens (449 dollars) pour un cycle d’insémination artificielle, ce qui inclura notamment les frais liés aux tests et au stockage.
Au Japon, plus de 10 000 personnes sont nées suite à une insémination artificielle avec don de sperme. La plupart des dons de sperme se font à l’heure actuelle de façon anonyme.
Pour l’heure, 16 établissements référencés par la Japan Society of Obstetrics and Gynecology pratiquent des inséminations artificielles. Un certain nombre d’entre eux ont toutefois arrêté de pratiquer les techniques associées au don de spermatozoïdes, de plus en plus de personnes hésitant à donner leur sperme (cf. Japon : fermeture de la première banque de sperme).
Ces fermetures pourraient inciter les futurs parents à avoir recours à d’autres moyens pour obtenir du sperme, et à conclure des « transactions dangereuses », via les réseaux sociaux (cf. Trompée par le « donneur », une Japonaise abandonne son bébé) .
Source : The Mainichi (02/05/2024)