Lancée en 2021 notamment par le professeur Okada Hirochi de l’Université médicale de Dokkyo, la première banque de sperme du Japon a suspendu son activité en mars dernier.
Elle avait été créée pour éviter le recours aux donneurs issus des réseaux sociaux (cf. Trompée par le « donneur », une Japonaise abandonne son bébé), et offrir « un traitement sûr » aux couples qui ne parvenaient pas à avoir d’enfants. En effet, malgré les 2.000 dons de sperme répertoriés en 2020 dans des établissements enregistrés auprès de la Japan Society of Obstetrics and Gynecology, le nombre de donneurs a chuté de telle sorte que les demandeurs se sont tournés vers les réseaux sociaux.
Mais « l’absence d’évolution vers une législation sur le droit des enfants nés d’un don de sperme ou d’ovocytes de connaître l’identité de leurs parents biologiques » a entraîné la fermeture de la première banque de sperme japonaise. Elle aurait également fait face à des difficultés financières causées par les coûts d’examen des échantillons et d’entretien des équipements.
Désormais les dons de sperme seront stockés à l’université.
Source : NHK (07/06/2023)