Dimanche, les portugais sont appelés aux urnes pour élire leurs députés.
La légalisation de l’avortement a pris place dans la campagne électorale puisque la droite comme la gauche ont envisagé un référendum sur cette question.
Les partisans de la légalisation de l’avortement expliquent que les exceptions qui aujourd’hui permettent le recours à l’IVG sont trop difficiles à appliquer (viols, risque pour la santé de la mère, malformation du foetus), que le nombre d’hospitalisations suite à des avortements clandestins (1000) et que le nombre d’avortements à l’étranger (40 000) sont trop importants.
Les opposants à la légalisation rappelle que “l’avortement ne doit jamais être une solution“. Ils demandent au gouvernement l’application de la loi actuelle et “de l’argent pour aider les femmes en détresse“. “Il faut faire pression sur les médecins pour qu’ils ne pratiquent pas d’avortement“. Une opposante à la légalisation explique “le pays a des lois, il ne peut vivre dans l’anarchie“.
Une forte médiatisation s’est faite en faveur de l’avortement ces derniers mois autour de quelques évènements : pétition de 120 000 signatures exigeant un débat au parlement, acquittement général de médecins et femmes jugés pour avortement illégal, interdiction donnée au navire néerlandais pratiquant des avortements d’accoster au Portugal…
La Croix 18/02/05