Le gouvernement japonais vient de lancer le développement à grande échelle de l’utilisation des cellules souches pluripotentes induites (iPS) pour tester les médicaments pharmaceutiques qui font actuellement l’objet d’essais cliniques – autrement dit testés à l’échelle humaine. L’objectif principal est de déterminer les effets secondaires que ces médicaments pourraient avoir sur le coeur des patients, effets secondaires qui sont la source de la suspension d’autorisation de mise sur le marché de nombreux médicaments.
Pour le gouvernement, cela réduirait le coût des médicaments en développement et permettrait la promotion de la médecine régénérative.
Concrètement, la technique consistera à créer des cellules du muscle cardique à partir de cellules iPS et à tester des médicaments en cours de développement sur ces cellules afin de repérer une éventuelle activité anormale du coeur. Les cellules créées auront quasiment les mêmes caractéristiques que celles de la personnes à partir de laquelle elles auront été frabriquées. Il n’y aura ainsi plus besoin de réaliser des tests sur les animaux ou les personnes.
Le ministère de la Santé, du Travail et de la Protection sociale aura en charge l’application de cette nouvelle technologie aux tests de médicaments et le ministère de l’Economie, du Commerce de l’Industrie soutiendra la commercialisation des cellules du muscle cardiaque.
Thejapannews (Yomiuri Shimbun) 29/06/2014