A partir du 1er mars, le laboratoire Pfizer stoppera la commercialisation du Cytotec, un antiulcéreux « en réalité utilisé dans 94% des cas en gynécologie », notamment pour les IVG médicamenteuses (cf. IVG : le Cytotec retiré du marché français). L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), tenait mardi une conférence de presse pour expliquer son « plan d’action » visant à pallier cet arrêt et « assurer la continuité des soins ». Pour « éviter tout risque de rupture pour ce sujet sociétal très important », l’ANSM a donc demandé aux laboratoires qui commercialisent deux médicaments contenant le même principe actif que le Cytotec d’augmenter leur production. Ces deux spécialités, Gymiso et MisoOne, ont cependant une autorisation de mise sur le marché restreinte à l’IVG ; l’agence prépare donc des « recommandations temporaires d’utilisation » pour permettre leur usage dans d’autres indications en obstétrique (fausses couches et déclenchement d’accouchements).
20 minutes, Oihana Gabriel (13/02/2018); Hospimedia, Jérome Robillard (13/02/2018)