Au Royaume-Uni, le gouvernement a annoncé la fin des avortements médicamenteux à domicile d’ici le mois de septembre (cf. « Avortements par La Poste » et pression sur les femmes : les médecins britanniques alertent).
La mesure avait été prise au début de la crise du Covid-19. Les femmes souhaitant mettre fin à leur grossesse pouvaient obtenir que des pilules abortives leur soient envoyées par la Poste, après une téléconsultation. Le délai était fixé à 10 semaines de grossesse.
La loi autorisant ces « avortements par la Poste » expire à la fin du mois prochain. Jeudi 24 février, la ministre de la santé a indiqué qu’une prolongation de six mois serait mise en place « afin de laisser aux cliniques le temps de rétablir les dispositions antérieures » (cf. IVG médicamenteuse : les mesures dérogatoires de la crise sanitaire intègrent le droit commun).
L’avortement médicamenteux nécessite la prise de deux comprimés. Le deuxième est toujours pris à domicile.
Au Royaume-Uni, 2000 femmes ont recours à l’avortement médicamenteux chaque semaine. Au cours de la première année de pandémie, un « nombre record d’avortements a été enregistré ».
Source : The Telegraph, Laura Donnelly (24/02/2022)