Le ministre italien de la Santé, M. Maurizio Sacconi a déclaré hier que "l’interruption" de l’hydratation et de l’alimentation des personnes qui se trouvent en état végétatif persistant serait "contre la loi" et ce, dans "toutes les structures du Service de santé national italien, aussi bien publiques que privées, conventionnées ou accréditées".
Ainsi dans le cas d’Eluana Englaro, cette jeune femme âgée de 26 ans, dans le coma depuis 1992 et dont le père a obtenu de la justice italienne que l’on arrête d’alimenter sa fille (cf. Synthèse de presse du 14/11/08), toute structure qui offrirait d’interrompre l’hydratation ou l’alimentation qui maintiennent cette jeune fille en vie, violerait la loi.
Le ministre Italien a adressé un acte à toutes les régions d’Italie, acte qui constitue une obligation "afin que le service sanitaire national soit uniformisé et garantisse à tout citoyen le droit à l’alimentation et à l’hydratation".
Rappelons que l’alimentation et l’hydratation ne sont pas considérées comme des traitements agressifs (on parlerait alors d’acharnement thérapeutique) mais sont des soins dus à toute personne vivante, consciente ou pas.
Zenit (Anita Bourdin) 17/12/2008