Infertilité masculine : un nouveau sujet de préoccupation

Publié le 29 Jan, 2024

Alors que les problèmes d’infertilité féminins ont toujours été au centre des préoccupations, aujourd’hui, l’infertilité masculine est de plus en plus reconnue (cf. Infertilité masculine : une étude israélienne alarmante et controversée). De nouvelles études ont démontré que le nombre et la qualité des spermatozoïdes diminuaient avec l’âge (cf. Une nouvelle piste d’explication de l’infertilité masculine ?). Plus l’âge du père est élevé, plus le risque de problèmes de santé périnatale, notamment de maladies génétiques et de problèmes de développement neurologique, l’est également (cf. PMA : l’infertilité des parents comme facteur de risque de malformations congénitales).

Même si la baisse de la fertilité masculine est moins liée à l’âge que pour la femme, d’autres facteurs peuvent affecter la production des gamètes. Il s’agit notamment de l’exposition à une chaleur extrême, de la consommation de plus de trois boissons alcoolisées par jour, de tabac, de drogue ou d’aliments et de boissons à forte teneur en sucre.

De plus en plus de jeunes se mettent à s’en préoccuper. Patrick Pearson, âgé de 28 ans, a ainsi fait analyser son sperme à domicile. « Même si je n’ai pas l’intention de concevoir et d’avoir des enfants pour l’instant, ce serait une bonne occasion de savoir si tout fonctionne correctement » explique-t-il (cf. Infertilité : le Gouvernement propose des mesures qui ne font pas consensus).

Suite à cet intérêt accru pour la fertilité masculine, plusieurs entreprises ont investi dans ce domaine, parfois en envisageant de recourir à l’intelligence artificielle. D’autres sociétés investissent dans la contraception masculine. Ainsi, en Californie, Next Life Sciences a annoncé une levée de fonds de 2,5 millions de dollars pour développer un hydrogel contraceptif masculin appelé « Plan A ». Une technique qui pourrait être une « alternative » aux vasectomies. De son côté, la société de biotechnologie Contraline a lancé des tests préliminaires pour un produit similaire.

 

Sources : Axios, Tina Reed (26/01/2024) ; Axios, Carly Mallenbaum (26/01/2024) – Photo : iStock

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