L‘équipe de chercheurs norvégiens de Liv. Bente Romundstat et coll. a publié dans la revue scientifique Human Reproduction ses travaux sur le lien direct entre les techniques de procréation médicalement assistée (PMA) et le risque de placenta praevia. Cette anomalie de position du placenta, situé trop bas dans l’utérus, accroît le risque d’accouchements prématurés, d’hémorragies et de complications obstétricales.
L‘étude s’est portée sur 845 300 grossesses entre 1998 et 2002. Elle montre que dans le cas de grossesses classiques, le risque de placenta praevia est 3/1000 naissances et s’élève entre 16 et 20/1000 naissances dans le cas de grossesses par PMA. Le mécanisme en cause est mal connu. L’emplacement de l’oeuf, fécondé in vitro, dans l’utérus serait probablement déterminant.
Différentes études avait déjà évoqué ce risque. L’étude norvégienne est la plus importante réalisée à ce jour.
Le Quotidien du Médecin (Dr Béatrice Vuaille) 01/06/06