Le Norwegian Healthcare Investigation Board a annoncé la semaine dernière la révision de ses lignes directrices actuelles sur le changement de genre pour les mineurs, car il ne les considère plus fondées sur des preuves scientifiques (cf. Enfants « trans » : des études, des faits). L’UKOM recommande en conséquence au Ministère de la santé et des soins que « l’utilisation des bloqueurs de puberté, d’hormonothérapie et de chirurgie de changement de genre [soit] limitée aux contextes de recherche et ne [soit] plus fournie dans des contextes cliniques ». Le but des recherches étant de déterminer objectivement si un traitement est efficace ou non.
En effet, par exemple, d’après un article publié récemment dans la revue universitaire Archives of Sexual Behavior, l’effet placebo n’a pas été suffisamment pris en compte dans l’étude du changement de genre chez les enfants.
D’autres pays comme la Finlande, la Suède (cf. Dysphorie de genre chez les jeunes : la Suède mise sur la prudence), le Royaume-Uni (cf. Royaume-Uni : fermeture du service d’identité de genre du Tavistock) ou plusieurs Etats des Etats-Unis ont pris des mesures similaires pour protéger les mineurs (cf. Genre : batailles pour la protection des mineurs aux Etats-Unis, Genre : la bataille se poursuit aux Etats-Unis).
Source : Washington examiner, Debra Soh (13/03/2023) – Photo : iStock