Le président équatorien, Guillermo Lasso, a annoncé qu’il opposera son véto à un projet de loi sur l’avortement. Cette annonce intervient alors que le Parlement examine, depuis mardi, en seconde lecture, un projet de loi autorisant l’avortement jusqu’à 22 semaines de grossesse pour les mineures, et 20 semaines pour les femmes adultes, en cas de viol.
Ce projet de loi intervient alors que la Cour constitutionnelle avait déjà dépénalisé l’avortement en cas de viol, en avril 2021 (Cf. Equateur : l’avortement dépénalisé en cas de viol). Il n’était précédemment autorisé qu’en cas de viol d’une femme handicapée ou en cas de danger pour la vie de la mère. En dehors de ces cas, l’avortement est passible de deux ans de prison en Equateur (Cf. Equateur : le Parlement refuse de dépénaliser l’avortement). Le président a rappelé : « L’Equateur me connaît, je suis une personne qui croit en la défense de la vie depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ».
En Amérique du Sud, l’avortement n’est autorisé qu’en « Uruguay, à Cuba, en Argentine, dans la ville de Mexico et trois Etats mexicains ». L’IVG est, en revanche, « totalement interdite au Salvador, au Honduras, au Nicaragua, en République dominicaine et en Haïti ». Dans les autres pays d’Amérique du Sud, l’avortement n’est autorisé qu’en cas de danger pour la vie de la femme, en cas de viol ou si l’enfant n’est pas viable.
Source : AFP (25/01/2021) – Photo : iStock