La Cour constitutionnelle de l’Equateur a décidé hier de dépénaliser l’avortement lorsque la grossesse résulte d’un viol. Jusqu’à présent l’avortement était dépénalisé uniquement pour les viols de femmes souffrant de handicap mental ou en cas de risque pour la santé de la femme enceinte.
Il s’agit d’une mesure « d’application immédiate et sans appel », adoptée par sept magistrats contre deux. La résolution déclare l’inconstitutionnalité des articles 149 et 150 du Code pénal équatorien qui concernent l’IVG après un viol, prévoyant jusqu’à trois ans de prison.
En Equateur, « toute relation sexuelle avec un enfant de moins de 14 ans est légalement considérée comme un viol ». D’après les associations féministes, environ 2.500 Equatoriennes de moins de 14 ans accoucheraient chaque année, grossesses résultant de violences sexuelles dans 80 % des cas.
Sources : Le Figaro (29/04/2021) ; BBC (29/04/2021) – Photo : iStock\DR