Caroline souffre d’endométriose. Mais elle est aussi la maman de deux petites filles. Elle témoigne aujourd’hui de l’aide que lui a apportée la Naprotechnologie (Cf. La Naprotechnologie : une assistance médicale pour une procréation naturelle).
L’endométriose est une maladie gynécologique, qui peut entraîner des problèmes d’infertilité. Cette pathologie touche une femme sur dix. Caroline témoigne de son douloureux quotidien durant quinze ans et de « plusieurs essais de traitements hormonaux » pour « retrouver un semblant de vie ».
Concevoir un enfant naturellement
Elle décide avec son conjoint, en 2016, d’avoir un enfant. Bien que les médecins lui proposent de recourir à une procréation médicalement assistée (PMA), elle souhaite « concevoir naturellement » (Cf. La naprotechnologie, alternative à la PMA ?). L’interruption de son traitement rend son quotidien « très difficile ». Caroline est enceinte deux fois. Mais, ces grossesses se terminent par des fausses couches. En 2017, « le premier miracle se produit ». Caroline est alors enceinte pour la troisième fois. Bien que « stressée », « j’ai réussi à avoir une grossesse normale, et du répit dans la maladie », raconte-t-elle. Elle accouche d’« une petite fille en pleine forme ».
La découverte de la Naprotechnologie
Par la suite, la jeune maman « se rapproche d’un courant de procréation alternatif nommé Naprotechnologie (Natural Procreative Technology) ». Il s’agit d’« une aide médicale pour favoriser une conception naturelle, avec une surveillance particulière des cycles d’ovulations et un régime alimentaire marathonien ». Mais, alors qu’on l’avait prévenue qu’il faudrait sans doute attendre deux ans avant d’obtenir des résultats, un second “miracle” se produit. « C’était hallucinant, je suis tombée enceinte au bout de 5 mois. Les médecins ne l’avaient pas vu venir… J’ai été voir le médecin Napro qui a halluciné ! ». Caroline témoigne : « Les 4 premiers mois de grossesse avec des compléments hormonaux ont été très suivis, je bougeais peu par peur des fausses couches. Puis à partir du 5e mois, j’ai pu vivre ma grossesse normalement, mon corps a réussi à produire la progestérone. J’étais si heureuse, j’étais sereine, j’avais une grossesse normale, je n’avais plus mal, je rayonnais. J’ai accouché à terme, et ce moment a été merveilleux. Je réalisais à peine la prouesse d’avoir pu mettre au monde 2 enfants ».
Aujourd’hui, la jeune maman poursuit la Naprotechnologie. Elle souhaite « ne plus avoir à prendre de progestatifs classiques ».
Source : La Maison des Maternelles (14/01/2022)