Lundi dernier, 25 mars, 16 membres de la Commission nationale de l’échographie obstétricale et foetale ont fait part de leur démission “pour protester contre l’absence d’évaluation du dépistage prénatal de la trisomie 21 mis en place en 2010“. Dans un communiqué, “ils réclament une ‘évaluation scrupuleuse’ par les autorités sanitaires de ce dépistage qui a permis de réduire de moitié les amniocentèses, ‘évitant la perte de 450 grossesse et réduisant annuellement les coûts de santé de 20 millions d’euros“.
Interviewé par l’Agence France presse (AFP), “le Pr Jacques Lansac, président démissionnaire de la commission a indiqué […] qu’après des mois de tergiversation, l’Agence de biomédecine avait fait savoir qu’elle n’élaborerait pas la base de donnée projetée pour améliorer les pratiques et fournir les informations nécessaires au choix éclairé des familles“. Le Pr Lansac a précisé: “Nous souhaitons avoir ces données pour savoir si nous ne passons pas à côté de certains cas de trisomie. […] Nous voulons éviter que des parents nous attaquent parce qu’ils ont eu un enfant trisomique, malgré le dépistage“.
AFP 25/03/2013