Le 26 février, la Cour populaire intermédiaire de Nankin dans la province chinoise du Jangsu, a annoncé une décision du tribunal de Xuanwu en faveur d’une femme dans une affaire concernant la garde de ses embryons.
Le juge Chen Wenjun, qui a présidé l’affaire, a estimé que la décision unilatérale prise par son ex-mari d’arrêter de prendre en charge le paiement du stockage d’embryons du couple, où ils avaient été placés sous la garde d’un hôpital d’État aux États-Unis, et de les abandonner « violait les droits reproductifs physiques » de sa femme.
L’homme a été condamné à 30 000 ¥ de dommages et intérêts au motif des conséquences physiques et mentales résultant de ses actes, du facteur âge de son épouse, 36 ans. De plus, la femme ayant manifesté une forte opposition au divorce : le tribunal a jugé la situation préoccupante pour les embryons.
Les lois du planning familial en Chine établissent des jugements dans lesquels hommes et femmes tendent à avoir les même droits vis-à-vis des enfants à naître : pour la première fois en 2002, un homme de 35 ans avait poursuivi son épouse pour « atteinte à son droit d’avoir un enfant en se faisant avorter ». A cette époque, le Congrès national du peuple, avait « approuvé la loi sur la planification familiale, disposant qu’une femme n’avait pas la priorité sur son conjoint pour décider d’avoir un enfant ».
The Nanjinger, Frank Hossack (27/02/2018)