Chine : un homme condamné pour avoir abandonné ses embryons congelés

Publié le 28 Fév, 2018

Le 26 février, la Cour populaire intermédiaire de Nankin dans la province chinoise du Jangsu, a annoncé une décision du tribunal de Xuanwu en faveur d’une femme dans une affaire concernant la garde de ses embryons.

 

Le juge Chen Wenjun, qui a présidé l’affaire, a estimé que la décision unilatérale prise par son ex-mari d’arrêter de prendre en charge le paiement du stockage d’embryons du couple, où ils avaient été placés sous la garde d’un hôpital d’État aux États-Unis, et de les abandonner « violait les droits reproductifs physiques » de sa femme.

 

L’homme a été condamné à 30 000 ¥ de dommages et intérêts au motif des conséquences physiques et mentales résultant de ses actes, du facteur âge de son épouse, 36 ​​ans. De plus, la femme ayant manifesté une forte opposition au divorce : le tribunal a jugé la situation préoccupante pour les embryons.

 

Les lois du planning familial en Chine établissent des jugements dans lesquels hommes et femmes tendent à avoir les même droits vis-à-vis des enfants à naître : pour la première fois en 2002, un homme de 35 ans avait poursuivi son épouse pour « atteinte à son droit d’avoir un enfant en se faisant avorter ». A cette époque, le Congrès national du peuple, avait « approuvé la loi sur la planification familiale, disposant qu’une femme n’avait pas la priorité sur son conjoint pour décider d’avoir un enfant ».

The Nanjinger, Frank Hossack (27/02/2018)

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