Selon une étude à paraître dans Annals of Neurology et réalisée par l’équipe du Dr Jorge Correale de l’Institut Raul Carrea pour la recherche biologique neurologique à Buenos Aires, "les femmes atteintes d’une sclérose en plaques (SEP) qui suivent un traitement de l’infertilité par une technique d’assistance médicale à la procréation (AMP) ont un risque d’activité accrue de la maladie".
Afin de connaître les effets exacts des techniques d’AMP chez les femmes atteintes d’une sclérose en plaques, l’équipe du Dr Jorge Correale "[a] conduit une étude prospective auprès de 16 patientes recevant 26 cycles de traitement, avec des agonistes de la GnRH et de la FSH recombinante" et "les patientes ont été suivies un an avant le premier cycle et neuf mois après le dernier". Selon les résultats, "les trois quarts d’entre elles ont connu des poussées, correspondant à 58% des cycles dans les trois mois suivant le traitement. Dans 27% des cas, il s’agissait d’une aggravation de symptômes pré-existants et dans les 73% restant, c’était de nouvelles poussées". Enfin, "globalement, l’activité de la SEP à l’IRM était multipliée par neuf avec les traitements d’AMP" et les chercheurs ajoutent que "les analyses biologiques réalisées suggèrent que les hormones sexuelles jouent un rôle important dans la régulation de la réponse immunitaire".
apmnews.com 24/10/12