Onze mères porteuses cambodgiennes arrêtées en novembre (cf. GPA au Cambodge : 15 nouvelles arrestations à Phnom Penh) ont été libérées sous caution le mois dernier « contre la promesse de ne pas vendre leur enfant ». «Certaines d’entre elles ont déjà accouché», selon Chou Bun Eng, vice-présidente du comité cambodgien contre la traite des êtres humains, mais toutes ont « refusé de fournir l’identité des personnes pour lesquels elles avaient porté ces enfants ».
Il y quelques mois, trente-deux mères porteuses ont accepté le même accord (cf. Cambodge : 32 mères porteuses libérées sous caution). La GPA est interdite au Cambodge depuis 2016, mais un projet de loi est en discussion depuis plusieurs mois et pourrait renverser la tendance (cf. Cambodge et GPA : une loi non justifiée), sous pression de plusieurs ONG favorables à la GPA. Ces dernières estiment « scandaleux » l’arrestation des mères porteuses et déclarent qu’elles ne sont « pas prêtes » à élever les enfants qu’elles portent, le plus souvent pour des couples chinois.
AFP (15/05/2019)