Le 15 octobre, quatre hommes à la tête d’un réseau clandestin d’avortements sélectifs et une femme y ayant eu recours, ont été arrêtés par la police de Tirupattur, en Inde (cf. Inde: l’avortement sélectif de foetus féminins, une pratique courante). Les accusés opéraient dans ce district et dans celui de Krishnagiri.
Déjà mère d’une petite fille, la femme arrêtée était originaire de Kaveripattinam, une ville du district de Krishnagiri. Afin de connaître le sexe de son enfant, elle avait payé 11.000 roupies indiennes soit 125 euros (cf. En Inde, l’avortement sélectif des petites filles menace de plus en plus l’équilibre du pays). Ensuite, les membres du réseau l’avaient envoyée vers Uma Rani, l’un des accusés, pour qu’elle se procure des pilules abortives pour 28.500 roupies soit 325 euros.
Plusieurs femmes ont été victimes de ce réseau. Chaque jour Uma Rani pratiquait entre 5 et 10 avortements.
En 2013, deux des accusés, impliqués dans une affaire similaire, avaient été arrêtés. L’un d’entre eux avait été placé en détention provisoire.
Source : The Hindu, P. V. Srividya (16/10/2023)