Médecin spécialiste de la fertilité dans le Vermont aux Etats-Unis, John Coates est accusé d’avoir utilisé son propre sperme pour féconder les ovocytes d’une de ses patientes dans les années 1970. Suite à un test génétique réalisé sur Ancestry.com, qui a révélé l’identité de son père génétique, la fille du couple floridien a poursuivi le médecin le 4 décembre dernier devant un tribunal de district américain.
Cependant, le Dr Coates considère que la loi le protège, car elle interdit aux enfants issus de dons anonymes de faire des tests génétiques pour retrouver leur père. Son avocat a indiqué que « la loi du Vermont interdit l’analyse de paternité par ADN des donneurs de sperme », et que cette loi sur la filiation a justement été conçue pour protéger l’anonymat des donneurs, ce qui les dispenserait de se soumettre à des tests de paternité.
Pour aller plus loin :
Un test ADN révèle à une jeune femme que son père biologique est le médecin qui a inséminé sa mère
En Indiana, vers un crime de « fraude à la fertilité » ?
Washington Times (09/02/2019) – Accused fertility doc says law protects him from DNA test