Une jeune femme américaine, Jessalynn Speight, vient de publier un livre[1] dans lequel elle raconte son parcours jusqu’à et après l”adoption de son nouveau-né.
Enceinte « par accident », Jessalynn, 19 ans, doit faire un choix pour son avenir ainsi que pour celui de l’enfant qu’elle porte : le garder, avorter ou le faire adopter à sa naissance. Sur les conseils de son père, Jessalynn décide de poursuivre sa grossesse et d’opter pour l’adoption de son bébé afin de lui garantir l’avenir qu’elle sait ne pas pouvoir lui offrir.
Elle raconte la difficulté d’un choix qui l’a profondément affectée. Après l’accouchement « je suis allée chez ma mère. Je souffrais aussi bien moralement que physiquement. J’avais une photo [de ma fille] et je ne faisais que la regarder. C’était un crève-cœur, j’éprouvais une profonde douleur » explique-t-elle. Les six mois qui suivirent la naissance de sa fille, Jessalynn fait une dépression, « parfois je haïssais les parents adoptifs » dit-elle. Elle acceptera la situation une fois l’adoption passée.
Malgré tout, la jeune femme ne regrette pas sa décision et a réussi à reprendre le cours de sa vie, elle est retournée à l’université. Elle considère que ce choix « était le mieux » pour son bébé.
[1] Birthparent’s Guide to Grief – 12-Step Process – Les 12 étapes du chagrin des parents biologiques
Madame Figaro (16/10/215)