Des chercheurs de l’équipe du Dr Teruo Fujii, de l’université de Tokyo au Japon, ont annoncé être en train de mettre au point un microprocesseur microfluidique pour faciliter le premier stade de la fécondation artificielle.
Ce système repose sur l’automatisation de la conception : le microprocesseur agit comme un utérus artificiel, capable de fertiliser 20 œufs en même temps et de développer les embryons jusqu’à ce qu’ils puissent être réimplantés.
Le but est de concevoir des embryons plus résistants que ceux conçus par fécondation in vitro (FIV) et améliorer ainsi le taux de succès des FIV. Le liquide utilisé dans le processus de FIV induit en effet des changements de températures et de pH nuisibles aux embryons.
Les chercheurs ont constaté un taux de succès plus élevé sur les souris chez lesquelles ils avaient réimplanté un embryon issu du microprocesseur. Ainsi, avec 50 œufs, “l’utérus artificiel” donne 30 embryons contre 26 dans le cas d’une FIV ; et 44% des embryons issus du microprocesseur se développent bien, contre 40% pour ceux issus d’une FIV.
The Telegraph 26/07/07 – New Scientist (Linda Geddes) 26/07/07 – The Daily Mail 26/07/07 – Bio Edge 02/08/07 – Bio News 03/08/07