Le 3 mai 2012, The New England Journal of Medicine a publié un essai "montrant qu’un test prénatal de paternité non invasif peut être réalisé à partir de la 8ème semaine de grossesse sur un échantillon de sang maternel." Les chercheurs, biologistes, ont appliqué ces nouveaux tests sur trente femmes enceintes entre 8 et 14 semaines de grossesse et ont pu déterminer la paternité "trente fois sur trente."
Actuellement, les seuls tests prénataux existants sont la biopsie de trophoblaste [ndlr : qui consiste en un prélèvement du placenta qui est une partie de l’embryon] et l’amniocentèse. Cependant, ces deux tests invasifs présentent un risque de fausse couche et "ne peuvent être pratiqués qu’à partir de dix à quinze semaines de gestation".
La mise en œuvre de ce nouveau test de paternité, précoce et non-invasif, pourrait permettre aux femmes victimes de viols de connaître l’identité du père avant la dixième semaine de grossesse.
The New England Journal of Medicine 3/05/12 – Le quotidien du médecin (Dr Béatrice Vuaille) 09/05/12