Des chercheurs de la Tokyo Medical and Dental University (TMDU) ont mis au point un « modèle d’organoïde de la barrière placentaire à base de cellules souches de trophoblaste » (TS). Ils ont publié leurs travaux dans la revue Nature Communications [1].
« Les cellules TS ont la capacité de se différencier en toutes sortes de cellules placentaires du placenta humain », explique le Dr Takeshi Hori, auteur principal de l’étude. « Toutefois, la réalisation d’un modèle de barrière à l’aide de cellules TS s’est avérée difficile », indique-t-il.
L’équipe a d’abord généré des organoïdes de trophoblastes. Après avoir testé trois types de milieux de culture, ils ont déterminé les « conditions optimales » pour favoriser la formation d’organoïdes sphériques. Ensuite, en se basant sur ces conditions, ils ont cultivé des organoïdes « plus plats » destinés à être utilisés « pour évaluer la capacité de différents composés à traverser la barrière ». Ce qui « aidera les scientifiques à mieux comprendre la biologie du placenta et la toxicité potentielle des médicaments », espère le chercheur.
[1] Trophoblast stem cell-based organoid models of the human placental barrier, Nature Communications (2024). DOI: 10.1038/s41467-024-45279-y
Source : Medical Xpress, Tokyo Medical and Dental University (08/02/2024)