Douze personnes, dont un policier et un agent d’immigration, ont été arrêtées par la police de Jakarta pour avoir emmené 122 Indonésiens au Cambodge afin qu’ils y vendent leurs reins. Ils promettaient à ces personnes pauvres de leur verser 13.000 dollars une fois le prélèvement d’organe effectué à Phnom Penh.
L’une des victimes ayant perdu son emploi suite à la pandémie a été contactée via Facebook par les trafiquants. « Ils m’ont promis un emploi rémunéré à hauteur de 1 000 dollars par mois », a-t-elle déclaré. Ayant besoin de subvenir aux besoins de sa famille, elle a donc accepté. Mais à son arrivée elle a été emmenée dans un hôpital où on lui a dit qu’il fallait qu’elle vende son rein pour obtenir l’emploi. Comme prévu, elle a été payée 13.000 dollars après le prélèvement de son rein, mais n’en a touché que 2 000. Le reste ayant été pris par les trafiquants.
Le commerce de rein est illégal en Indonésie comme au Cambodge. Une campagne de répression est actuellement menée par l’Indonésie contre les réseaux de trafic d’êtres humains vers les pays continentaux d’Asie du Sud-Est comme l’Inde, la Chine, la Malaisie et Singapour.
Source : Bioedge, Michael Cook (26/07/2023)