Des chercheurs australiens ont développé une méthode de thérapie génique pour traiter des souris atteintes de mucoviscidose. Les scientifiques ont choisi d’utiliser les cellules des muqueuses nasales pour véhiculer le gène correcteur sachant que leur comportement présentent des similitudes avec les cellules pulmonaires humaines. Une correction des défauts présents au niveau des cellules nasales a été observée sur une durée minimale de 110 jours, délai largement supérieure à leur renouvellement cellulaire, évalué à 90 jours. Les chercheurs en ont donc conclu que les gènes thérapeutiques étaient passés des cellules souches parentales aux cellules filles.
Rappelons toutefois que la mucoviscidose développée par les souris ne présente pas le même niveau de gravité que le modèle humain.
Le Quotidien du Médecin 21/10/02 – Gènéthique