Alors que l’on venait de lui annoncer que son « bébé n’était pas viable », Soozy Jenner, originaire de Guernesey, a « été complètement choquée » d’apprendre qu’elle avait été inscrite pour un avortement sans qu’elle ait donné son consentement. Une décision prise unilatéralement par les médecins du Medical Specialist Group (MSG), et qu’elle a aussitôt refusée (cf. CEDH : l’avortement forcé est un “traitement inhumain”).
« Je n’arrivais pas à croire que quelqu’un puisse penser qu’il était normal d’avoir recours à une interruption de grossesse » a-t-elle expliqué (cf. La prévention de l’avortement : garantir le droit de ne pas avorter).
N’ayant pas d’autres informations sur le diagnostic d’encéphalocèle de son enfant, elle a demandé un deuxième avis médical à l’hôpital de Southampton. Contrairement à son souhait, elle n’a pas pu réaliser d’IRM. Les médecins ont confirmé le diagnostic donné par les médecins du MSG : « le bébé n’était pas viable ».
Soozy Jenner a choisi de poursuivre sa grossesse jusqu’au bout. Grace, sa fille, est décédée au cours de l’accouchement.
D’autres familles se sont trouvées dans une situation similaire, « traumatisées » par les services de protection locaux. Elles militent pour la mise en place d’une procédure indépendante de traitement des plaintes en matière de santé. Une initiative à laquelle s’est jointe Soozy Jenner.
Source : BBC, John Fernandez (05/10/2023) – Photo : iStock
