Au Royaume-Uni, les personnes séropositives peuvent désormais donner leurs gamètes à leur famille, à leurs amis ou à des « receveurs connus », à condition qu’elles aient une « charge virale indétectable » depuis une durée « prolongée ». Elles doivent également prendre un traitement antirétroviral depuis « au moins six mois » avant le don. En outre, le receveur devra être informé du diagnostic de VIH et exprimer son consentement.
Jusqu’alors, seul un homme séropositif était autorisé à donner son sperme à sa « partenaire féminine », à l’exclusion de toute autre personne. Il s’agit désormais de « tenir compte des données scientifiques qui montrent que cette pratique est sans danger ». Les nouvelles règles devraient entrer en vigueur dans les prochains mois, a indiqué le Gouvernement.
Le Human Fertilisation and Embryology Act sera également modifié afin de supprimer les « frais de dépistage supplémentaires » pour les femmes ayant recours à la technique de la ROPA[1], pour laquelle une femme fournit ses gamètes pour fabriquer un embryon implanté dans l’utérus de l’autre femme. Auparavant, elles devaient subir un dépistage de la syphilis et des tests génétiques pour des maladies telles que la mucoviscidose.
[1] Réception d’Ovocytes de la Partenaire
Sources : UK Government (15/05/2024) ; BBC, Michelle Roberts (15/05/2024)