Après son divorce en mai 2010, une femme se fait implanter, en octobre 2010, un embryon décongelé en falsifiant la signature de son ex-mari. Malgré les conditions de la conception de cette petite fille, aujourd’hui âgée de 7 ans, le père a choisi de s’en occuper « de la même manière que ses autres enfants » et d’ « accepter sa part de responsabilité pour son éducation ». Il a cependant intenté un procès contre la clinique de fertilité, IVF Hammersmith à Londres, lui réclamant « une indemnité pour les frais d’entretien de l’enfant », au motif que la clinique n’avait pas respecté le contrat initial en ne vérifiant pas la véracité de l’accord paternel. En effet, l’expertise a pu mettre en évidence les traces d’une esquisse au crayon sous la signature au stylo bille.
Les juges de la Haute Cour ont admis une « justification personnelle et morale complète » pour le père, mais n’ont pas accédé à se demande de dommages et intérêts, « à cause d’une politique officielle qui interdit tout dédommagement des dépenses liées à l’éducation d’un enfant en bonne santé ».
Guardian (17/12/2018)